1. Il tonifie les organes
Même forcé, le rire déclenche une onde musculaire qui, tour à tour, permet de contracter et de décontracter les yeux, la bouche, le diaphragme, l’abdomen, les cuisses, les épaules… En même temps, le cœur se met à battre plus vite, la respiration s’accélère (permettant le renouvellement de l’air résiduel qui stagne dans les poumons), tandis que la pression sanguine augmente (les tissus reçoivent alors un maximum d’oxygène). Ce massage intérieur tonifie les organes et active les défenses immunitaires.

2. Il stimule les hormones du bien-être
Le rire augmente la sécrétion d’endorphines, qui luttent allégrement contre les idées noires, la dépression et la douleur. Ces opiacés naturels rendent euphoriques et font oublier, pendant quelques instants, la douleur. On a d’ailleurs constaté que, dans les hôpitaux où des associations de clowns rendent visite aux patients, la consommation d’antalgiques avait diminué.
3. Il évacue les hormones du stress
On l’a tous expérimenté, après un fou rire, on se sent détendu, relâché. Le rire permet en effet d’évacuer l’adrénaline et la noradrénaline, hormones responsables du stress et de tout ce qui en découle (anxiété, troubles du sommeil, fatigue, angoisse, etc.).

Le principe
Un mélange de yoga et d’exercices de stimulation du diaphragme. En général, on sort de la première séance apaisé et, le soir, on dort mieux. Pour se familiariser avec les exercices, se sentir à son aise et rire de façon plus spontanée, deux ou trois cours peuvent être nécessaires.
Au bout de trois ou quatre mois, à raison d’une séance par semaine, le rire et la dérision deviennent plus présents dans la vie quotidienne. Cela permet de relativiser bien des choses, de réduire l’emprise du stress. On se sent mieux dans sa tête et dans son corps.
